Pourquoi entreprendre l'écriture d'un tel « ouvrage » ? Pourquoi prétendre à une telle ambition ? Non pas une ambition sociale, mais bien personnelle : ce qui sera couché sera transmis. Ai-je peur de mourir avant de n'avoir pu m'exécuter ? Tout d'abord au regard de moi-même. Oui, dans la mesure où je m'attends à être incomprise et raillée—pour ma si grande prétention à imaginer pouvoir concerner les gens à partir d'un travail cumulant toutes les erreurs : singularité ego-centrée, ésotérisme inavoué, salade syncrétique, verbiage abscons, élucubrations non-maîtrisées, intentions douteuses, mal-être sous-jacent, recherche de « ce qui n'a pas de nom », hypocrisie de surface, …
Je redoute les coups. Je préfère donc les précéder et courber l'échine à temps. Je m'arme de courage et dans un premier temps, « j'écris pour moi ». Pourquoi donc, je fais cela ? Parce qu'il me semble avoir rassemblé « les éléments », les briques d'un puzzle intérieur / extérieur qui fait sens—d'une manière intégrée, inspirée autant que structurée. Parce que la plongée interne dans ma vie a eu le temps de se poser et de s'élaborer ( par chance ! ) ; parce que les liens avec le visible et l'invisible—et entre eux, se sont tissés ; parce que « ma vie » au milieu a pu s'immerger, et remonter, et regarder, et investiguer, et « mettre en relation ». Parce que « ma vie » en fait, ce n'est que cela. Un tout petit « cela » comme en écho à ce que j'aurai croisé, pénétré, transpercé, dépassé. Je fais le point.
Lecture du dernier chapitre "Créa-thérapie spirituelle".
L'Arbre Réel : "Quaternité" (2019) - "HUMA" (2020) Les géométries sont des manières d'isoler et de conjoindre des mondes - en apparence antagonistes, en réalité complémentaires. Elles commencent toutes par disloquer une harmonie d'ensemble, invisible, afin de rendre celle-ci au final plus intelligible et préhensible - en la qualité propre de chaque "monade" ou "sphère", associée à sa nécessaire voisine. D'une certaine façon, ces géométries - universelles - démontent une sorte de mécanique des fluides afin, par la suite, de mieux la ré-articuler et d'en glorifier le mode divinement relationnel. Sur le plan pictural, le petit moteur de cette matrice apparaît d'abord sous la forme d'une "Quaternité" (2019) à 4 sphères - 4 acryliques sur carton entoilé (50*50) : Le Nouveau (invisible - bleu), La Vie (visible - rouge), Le Temps (immanent - jaune), La Vérité (transcendante - violette). Deux duos donc, dont la ...
En introduction, quelques travaux parmi les plus récents. A ce stade, qu'est-il principiel de dire ? Que notre vie psychique se nourrit de chimères rendues tactiles par la matière et préhensibles par les mots. Que l'imaginal met en tension notre rapport à l'ontologie, claire et gelée, tandis que la fougue nous charge d'une énergie vitale depuis l'instant. Que des formes apparaissent... avides de se manifester pour se transformer. Qu'une sagesse s'exprime... folle de tout ce qui risque de la traverser ! Que vous y êtes pareillement invités, sans discontinuer. BIOGRAPHIE Récit Inspirations : évolution sur 25 ans L'OEUVRE Peintures (1988 - ) Écrits (2016 - ) L'INVISIBLE Mon rapport à l'Invisible , Francisco Varela , Entretien "La Foi" (2004) , Expositions : Les Géométries de l'Invisible (2020) , Art & Méditation (2022) "L'ARBRE" L'Arbre relationnel (2001 / 18) : HUMA (2019 - 20) L'Ange inca...
L'amour en 80 soleils (2023) << • >> Les 7 Réalités (2024) Cliquer sur l'image. 80 textes - 80 moments de solitude, irréductibles à la seule folie ordinaire. Au-delà de l'enfermement pathologique, une libération existentielle : celle nous invitant à appréhender, transcrire et sublimer chaque situation sous son jour le plus paradoxal. Une écriture errante afin de contenir ce que l'on est simplement devenu et que, de l'intérieur, on ne croit pas réellement avoir vécu. Qui est-on pour soi-même que les autres ne considèrent pas ? Qui n'est-on pas, alors même que ceux-ci, ici, nous voient. Tout disparaîtra... Les générations présentes évincent celles qui les ont précédées : "mes enfants", qui n'existeront pas, me demandent aujourd'hui de les conduire vers cet état qu'en moi-même toujours je cherche. Celui d'une présence, pleine et heureuse, au tragique et à l'éphémère. L'écriture, comme le sable, file entre mes...
2010 - 20 << • >> 90' Une mixité de formats ("jésus" 56*76 et "raisin" 50*65), de traitements et de types d'identifications. Un travail sur l'informe mieux assumé. La difficulté de l'apparition visuelle brouille les pistes et fait débat. Alors que le geste créateur recherche une formalisation touchant à l'évidence, celle-ci devient plus confuse et éclectique. Le travail se corse et se problématise... jusqu'à l'outrance des couches de matière. C'est l'ouverture totale, sans repentir. L'expérience, vécue comme telle, est douloureusement acceptée. ... Cliquer sur les images pour les agrandir. 9 10 2020 - jésus Triptyque_2 • "Origine des Mondes" (2021) 16 03 2021 - raisin 17 03 2021 - raisin 9 04 2021 - raisin 30 04 2021 - raisin 18 07 2021 - raisin 4 08 2021 - raisin 27 03 2022 - raisin 10 09 2022 - jésu...
Un amour en or (2022) << • >> Ne me regarde pas (2023) Cliquer sur l'image. Un seul texte, en 80 révolutions terrestres. Un long poème, pour ne pas dire "je t'aime". Du berceau aux chrysanthèmes, mille manières de satisfaire son envie de digérer et de flamboyer. Mille façons de prolonger la relation dans "un désert" d'intentions et de mots. Un peuplement bien amer. L'avènement d'une chimère en la formulation par grumeaux, par écheveaux, par bouclades, par ruades ! On n'en sort pas indemne : le lecteur, encore tout estourbi, suspendu à la voix, chuchote lui-même ce qu'il ne comprend pas. La blancheur d'une lumière subtile et inconnue pénètre alors l'espace inconscient, en sa seule présence à l'instant - fluide et vibrant. Sans qu'il n'y ait plus véritablement de moment... Juste l'âme, en instance de naissance ; et l'incarnation, libre d'épreuve et de souffrance.
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