Pourquoi entreprendre l'écriture d'un tel « ouvrage » ? Pourquoi prétendre à une telle ambition ? Non pas une ambition sociale, mais bien personnelle : ce qui sera couché sera transmis. Ai-je peur de mourir avant de n'avoir pu m'exécuter ? Tout d'abord au regard de moi-même. Oui, dans la mesure où je m'attends à être incomprise et raillée—pour ma si grande prétention à imaginer pouvoir concerner les gens à partir d'un travail cumulant toutes les erreurs : singularité ego-centrée, ésotérisme inavoué, salade syncrétique, verbiage abscons, élucubrations non-maîtrisées, intentions douteuses, mal-être sous-jacent, recherche de « ce qui n'a pas de nom », hypocrisie de surface, …
Je redoute les coups. Je préfère donc les précéder et courber l'échine à temps. Je m'arme de courage et dans un premier temps, « j'écris pour moi ». Pourquoi donc, je fais cela ? Parce qu'il me semble avoir rassemblé « les éléments », les briques d'un puzzle intérieur / extérieur qui fait sens—d'une manière intégrée, inspirée autant que structurée. Parce que la plongée interne dans ma vie a eu le temps de se poser et de s'élaborer ( par chance ! ) ; parce que les liens avec le visible et l'invisible—et entre eux, se sont tissés ; parce que « ma vie » au milieu a pu s'immerger, et remonter, et regarder, et investiguer, et « mettre en relation ». Parce que « ma vie » en fait, ce n'est que cela. Un tout petit « cela » comme en écho à ce que j'aurai croisé, pénétré, transpercé, dépassé. Je fais le point.
Lecture du dernier chapitre "Créa-thérapie spirituelle".
Une grâce pathologique (2025) << • En cours d'écriture. Projet de l'été 2025. Cliquer sur l'image. Comment va le monde ? Comment va son élan, sa vitalité et sa peine ? Je le cherche dans mes perceptions, dans mes rêves et mes projections. Il se donne facilement pour peu qu'il se laisse déformer "selon mon spectre". Comment le rejoindre au plus près ? Comment mieux le sentir ? En le contractant en un corps global, mobile et respirant ? Comment le soulager en accompagnant ses nausées ? En blanchissant son péché ? En évacuant sa destruction ? Le monde face à nous est incertain, accidenté et soudain. Il peut nous laisser l'âme vide, découplée de nos dynamiques créatrices fondamentales. Quand la coupure est brutale ou quand le sens se défait. En soi, chaque jour, le tricoter, c'est permettre au lien de nous sauver. Nous sommes attachés à lui - constitutifs de sa substance et de son économie. Entre nous, nous échangeons en son sein, parfois po...
Ceux qui passent... Les gens meurent, laissant parfois des orphelins. L'interrogation depuis l'invisible est constante. Ils nous regardent d'où ils sont... et ne peuvent communiquer que par le biais des âmes-sources, réceptrices de leurs voix, solaires ou embrumées. Les âmes-sources, ce peut être vous ou moi... dès lors que, de l'intérieur, nous nous sentons travaillés par la réalité des "autres mondes". J'en appelle aux défunts pour magnifier notre histoire commune, quelles qu'aient été les circonstances de leur trépas. Nettoyez bien vite le ciel de tout nuage sombre ou de toute fumée suspecte ! Les bombes tombent et s'encastrent dans des immeubles d'habitation ; elles anéantissent la vie qui au dedans s'abrite et prie. Les explosions pulvérisent les chairs de corps désormais réduits à l'état de charpies. Les âmes s'affolent-elles alors ? Ou bien flottent-elles déjà dans cet étrange espace intermédiaire ?... qui renonce à tout, sau...
L'EXPOSITION Polaris Centre d'Art - Istres Le dessin visionnaire incarne une dimension méconnue de l’art. Souvent considéré comme l’expression première et ultime de l’œuvre, le dessin visionnaire en exprime la quintessence. Il fascine quand il cristallise la magie de l’émergence créative et de ses mystères. Il est souvent lié à un destin artistique auquel il est difficile d’échapper quand l’art devient une nécessité vitale. Mais le dessin visionnaire est rarement abordé dans ces profondeurs. Qu’est-ce qu’une vision ? Comment advient-elle et pourquoi, ou comment la transcrire ? Quels usages et quelles interprétations en faisons-nous aujourd’hui à travers l’ontologie des images et de l’imagination ? ~ Pascal Pique, Commissaire de l'exposition pour le Musée de l'Invisible . « Dess(t)ins visionnaires » rassemble les propositions des artistes ayant participé aux "Ateliers des visions" ainsi que d’autres artistes invités à présenter ou à réaliser des œ...
Chapitre : "Depuis le Soi : la créa-thérapie", du roman "Les larmes de l'Ange" (2025). Cliquer sur les images pour lire le texte. Nous entreprenons ici un voyage comportant une rupture avec l'entendement courant, une disruption avec l'exercice commun. Je propose un zoom sur le plus petit mécanisme cybernétique à l'oeuvre dans le vivant : le quadrivium ou triade relationnelle. Je crée une bulle de croissance via l'amorisation / synchronisation des polarités. J'élabore ainsi un sas de compréhension en choisissant d'élire un aspect fondateur de notre réalité - en ce que nous sommes et ce au-dedans de quoi nous évoluons, consubstantiellement. Via notre nature spontanée, ainsi qu'au sein de nos pratiques répétées - par ce qu'on appelle l'entraînement du corps et de l'esprit. Inspiré de Francisco Varela : article "Ni un, ni deux" (1976). I ] Qu'est ce que la Vie ? Une synchronisation au carré : "corps-espr...
Des dessins automatiques (pastels, crayons et feutres) et numériques - en anticipation d'une exposition à venir, à l'automne prochain. Cliquer sur les images pour les agrandir. 11/01/2025 Travail numérique. 22/01/2025 Travail numérique. 19/02/2025 Travail numérique. 21/02/2025 Travail numérique. 4/03/2025 Travail numérique. 23/04/2025 Travail numérique. 14/06/2025 Travail numérique.
L'Arbre de ma vie (2016) << • >> Lumières, ombres et chaleurs (2020) >> "HUMA, l'homme, l'humain" (site web) << Cliquer sur l'image. HUMA se découvre par bribes selon comment on souhaite y entrer : par la structure, l'analyse, le contenu ; par l'imaginaire, le fantasme, le process. Par le yang ou par le yin. Un chapitre suffit ; l'entièreté, c'est une vie. Vous entrerez dans la logique de L'Arbre Relationnel comme dans celle invisible de la Création ; c'est-à-dire à tâtons, à la manière d'un aveugle qui n'a pas de vision ou d'un nouveau né qui ne sait pas où il est, mais qui est : vous ne comprendrez pas. Puis vous vous habituerez et vous vous glisserez dans le souffle de la pensée et dans la pâte des mots. Vous voyagerez ou vous stopperez, mais vous serez concernés. Pourquoi ? Parce qu'au fond de vous repose une question : qu'est-ce que l'incarnation ?... Une question ...
L'amour créateur (2025) << • >> Monde (2025) Cliquer sur l'image. Qu'est-ce que "l'identité"... de celle dont le prénom et le nom en cours de route ont changé ? De celle dont l'inquiétante métamorphose laisse tout le monde la larme à l'œil, mais aussi de marbre ? Son paradoxe est-il encore humain ? Sa pathologie familière de peu et ses fulgurances étrangères à tous la laissent avant tout immobile et dépourvue. Face au paysage immense, et à son atmosphère changeante, Edmée s'attend... accouchée autant à force d'elle-même que par l'entremise de l'autre - avec lequel elle entretient pourtant un rapport ambigu, voire distant. Elle ne capte pas "qui elle est", ni "ce qu'elle pourrait". Sa clé reste muette, inadaptée aux opportunités du temps ; son souffle se fait trop court, mal proportionné aux rencontres illégitimes. Edmée alors se retire... Seule au monde, sombre-t-elle ou bien se relève-t-elle...