Exposition à venir : vidéo

Exposition "Dess(t)ins visionnaires" (7 sept.-15 nov. 2025, Polaris Centre d'Art - Istres)

L'EXPOSITION

Polaris Centre d'Art - Istres
Le dessin visionnaire incarne une dimension méconnue de l’art. Souvent considéré comme l’expression première et ultime de l’œuvre, le dessin visionnaire en exprime la quintessence. Il fascine quand il cristallise la magie de l’émergence créative et de ses mystères. Il est souvent lié à un destin artistique auquel il est difficile d’échapper quand l’art devient une nécessité vitale. Mais le dessin visionnaire est rarement abordé dans ces profondeurs. Qu’est-ce qu’une vision ? Comment advient-elle et pourquoi, ou comment la transcrire ? Quels usages et quelles interprétations en faisons-nous aujourd’hui à travers l’ontologie des images et de l’imagination ? 

~ Pascal Pique, Commissaire de l'exposition pour le Musée de l'Invisible.

« Dess(t)ins visionnaires » rassemble les propositions des artistes ayant participé aux "Ateliers des visions" ainsi que d’autres artistes invités à présenter ou à réaliser des œuvres spécifiques pour l’exposition. En particulier sur les thématiques du végétal, du minéral et de la préhistoire avec le dessin pariétal en ligne de mire puisque l’une des salles de l’exposition est conçue en écho et en hommage à la grotte Cosquer et aux premiers artistes « visionnaires » qui y ont œuvré. La double thématique du végétal à travers l’arbre et du minéral à travers la cristallisation ou la grotte est un élément central de l’exposition. Elle guide à la fois les ateliers, par exemple avec les pratiques du contact à l’arbre et de l’imprégnation minérale, de même que la scénographie de l’exposition avec les évocations d’une forêt et d’une grotte en tant qu’espaces immersifs propices à la dimension visionnaire.

Polaris - Centre d'Art

Place Patricia Tranchand
Forum des Carmes
13800 Istres

Exposition du 7 sept. au 15 nov. 2025
Vernissage le samedi 6 septembre

Du mardi au samedi : 9h-19h
Les dimanches et jours fériés : 14h-19h


Cliquer sur les images pour les agrandir.

L'ESPACE DE "LA GROTTE"

6 techniques mixtes à la colle

"Colle à bois, gouache, eau et source de chaleur sont alternativement convoquées afin de mouiller et brûler la matière - laquelle, peu à peu, prend forme. La forme qu'elle veut, en dehors de toute intention, voire même de conscience. Accomplir ce geste, telle l'entrée dans un rituel, est l'histoire d'une lutte qui finit par patiner, vieillir et inscrire, circonscrire ce qui apparaît. Les surgissements non envisagés sont chaque fois vécus comme la rencontre d'un être vivant dans le bouillon de la colle. C'est juste l'inconscient qui est là. Ces formes piégées dans mes tableaux me donnent le sentiment, dans la vie, d'être un peu accompagnée." ~ Anika Mi (juillet 2008)

Une forme surgie de nulle part ; une lumière venue de l'intérieur ; un mouvement de pure nécessité. Dans la peinture, miraculeusement, quelque chose de non-volontaire fait évènement - quelque chose de l'ordre de l'attraction, de la relation et de l'émergence. Je rencontre alors ce qui, au départ, n'est pas visible et qui m'appelle... parce que moi-même je l'appelle. Ouverte, disponible, réceptrice, je l'accueille... parce qu'il est là, juste en moi, et ne demande qu'à se manifester afin de se libérer. Par la peinture, j'use du karma verrouillé et, souvent, souffrant ou fou ! Cette morphogenèse puise ici sa source dans l'alchimie de la colle, successivement chauffée, rincée, brûlée et ravinée - au sein même du frottement de l'immatériel, devenu éclatant et vivant en elle.

Proposition de sélection et d'accrochage.
Colle à bois, gouache et eau brûlées sur papier torchon (56*76).
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Dessins automatiques et numériques (vidéo 12')

Des dessins venus de la couleur elle-même : de ses sillons énergétiques, de sa poussée originaire, pour une croissance spirituelle... aussi évidente qu'énigmatique. Des dessins venus des tripes supraconscientes - par delà le bocal mental. L'artiste s'immerge dans le coulé sur le papier et dans l'aléatoire numérique ; les émergences toujours la surprennent.

L'exposition "Dess(t)ins visionnaires" lui permet de présenter une série de travaux qu'elle mène depuis une dizaine d'années - de manière épisodique mais régulière. Cette implication la raccorde à la musique de son âme, en tant que celle-ci est aussi mouvante et colorée.

Dessins automatiques et numériques, texte et voix chuchotée : Anika Mi
Ambiance musicale : Michel Redolfi

L'ESPACE DE "LA FORÊT"

L'Arbre relationnel et l'Ange incarné (vidéo 26')

Ces deux propositions - de type philosophique ou théosophique - invitent à imaginer les relations entre la physicalité de l'existence et la magie de son inspiration. L'Homme se trouve à devoir s'improviser à cheval entre les règnes matériel (le corps) et immatériel (la psyché). En cela, il endosse la responsabilité de chevaucher "la faille" par sa couture temporelle. Mi-animale, mi-angélique, son hybridation complexe se synthétise au fil de l'évolution. En son émergence naturelle, sur la brèche, l'Homme alors se découvre nécessairement "créateur". 

Telle est la vision défendue par l'artiste dans le cadre de l'exposition "Dess(t)ins visionnaires". Et tel est l'objet de la maquette du petit film en pré-production ici même présenté.

>>> Texte de présentation : L'Arbre, le Bouddha, le Christ - une même réalité.

Conception, visuels, texte et voix : Anika Mi
Ambiance musicale (à venir) : Michel Redolfi

Zoom : Ecrits (2016-25) - sélection

>>>

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