L'Ange incarné : "quantique - relatif" | oct. 2024
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Diagramme à 1 pliure - de niveau "n" : selon l'axe vertical, démarquant l'esprit du corps. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
Le dernier schéma de la série relative à "l'Ange incarné" s'intitule "la Résurrection". Le losange central est en effet "ce qui demeure" après la mort. Cette approche inédite est une hypothèse de définition de ce que les chrétiens appellent couramment "la Résurrection".
Il en est de même du mythe d'"Adam et Eve" : Adam et Eve ne sont que la personnification biblique du Tao relationnel au niveau de "la chute" dans le Samsara. Tao qui associe donc Yin (féminin) et Yang (masculin) au sein du Visible matériel, relatif et conditionné.
Alors qu'à l'évidence, ce genre de récit légendaire peut égarer dans l'ignorance doucereuse et facile (ou, à tout le moins, être une impasse pour la connaissance), la structuration de "l'Ange incarné" vise au contraire une heuristique capable de rendre perceptible la phénoménologie complète du réel, selon l'articulation du visible et de l'invisible.
Visible et invisible forment un binôme intriqué : en cela, dans l'Humain, "incarnation animale" et "évanescence angélique" se retrouvent-elles liées et accordées. En l'Humain (virtuellement "évolué") réside l'équilibre, présent et à venir, de leur mode de pénétration et d'interconnexion.Comment cela opère-t-il ?
La nature de l'Ange est quantique ; l'incarnation animale évolue dans l'espace-temps relatif. Ensemble, ils co-existent de manière évolutive. Comment alors s'informent-ils (dans la matière) ou s'affectent-ils (dans l'immatériel) ?
"L'Ange incarné" avance l'hypothèse d'un loquet de type "TAO" : une pointe de quantique angélique (yang) dans le relatif animal (yin) ; une pointe de relatif animal (yin) dans le quantique angélique (yang).
Vie après vie, la dyade progresse lentement vers l'expression expérientielle du SOI, invariant. Il y a la traversée spatio-temporelle de l'incarnation animale relative, dotée de son Ange quantique, non-local et atemporel, et l'état indéfini de la forme centrale "non-duelle", progressivement individuée par son milieu. Au coeur du dispositif, une fois les résidus écartés (poussière matérielle et information immatérielle), un distillat divin se précise donc : l'état humain dit "de résurrection" - expérientiel, du point de vue connaissant du SOI.
Avec la 2nde pliure - de niveau "n+1" : selon l'axe horizontal, démarquant l'ange de l'incarnation. Diagramme scindé à l'oblique (invisible : clair bleuté / visible : sombre rougeoyant). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
Questions à suivre :
- Cet état humain dit "de résurrection" recouvre-t-il en définitive la réalité de l'âme, survivante ?
- Dans la foulée, cette hypothèse de verrouillage croisé permet-elle un peu plus finement de dévoiler, ou de prouver, le principe de non-dualité supposé de l'âme - en identité avec les propriétés de la Lumière ?
- On se heurte néanmoins ici au mystère entier de cette inimaginable hybridation "quantique - relatif" qu'est l'âme humaine. En effet, notre capacité de représentation, d'intuition ou de projection, reste piètrement interrogative, voire totalement muette.
Le temps d'une vie humaine, l'âme pourrait être ce que l'incarnation animale partage avec l'Ange. Dès lors que les deux se rendent perméables l'un à l'autre (jusqu'à la fusion ?), l'âme pleinement apparaît et se révèle à sa propre Lumière, non-duelle. Elle rayonne, manifestant que - nous, humains - nous nous trouvons alors en plein centre de nous-mêmes : sur l'axe strictement médian et émergent de la Création.
Après la mort, débarrassée du trop plein matériel (le corps, poussière animale) et du trop plein immatériel (l'esprit, information angélique), l'âme vivante et pure pourrait demeurer le socle circonscrit de l'individualité humaine passée et entreprendre sa migration vers une nouvelle future incarnation (idéellement de plus en plus "réalisée" sur l'axe du SOI).
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