Les 7 Réalités, selon l'Arbre. | 2024



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L'Arbre est sa grande passion.
Elle y consacre le plus précieux de son temps.
Elle l'envisage selon mille récits, le reparcourant au gré de surgissements imaginaux incessants.
Toujours la même symbolique de fond... pour un périple cent fois différent.
Cent fois, l'Arbre se trouve humanisé - au sens où "ses mondes" font l'objet d'une exploration psychologique détaillée, aventureuse, débridée !
L'Arbre en quelque sorte s'incarne, selon un rituel méthodique de réceptivité de l'information, ainsi que de jonction entre l'état en cours de l'autrice et "le monde" spécifique dans lequel elle se trouve.
Comme un film au déroulé fluctuant et au suspense rebondissant. Comme une plongée dans la profondeur dynamique de l'instant.

I ] STRUCTURE

Nous développerons ici une psychopoïesis épousant 7 principes de réalité – tour à tour éprouvés à la manière de « mondes » en perpétuelle bascule. Ceux-ci s'égraineront et s'incrémenteront au fil des jours et de la vie, polarisant des moments de sensibilité selon une cartographie relationnelle holistique : celle de « l'Arbre ».

L'Arbre : une arborescence spectrale, parcourant une palette phénoménologique des plus amples et contrastées. Qu'est-ce que l'Enfer ? Qu'est-ce que le Divin ? Entre les deux, qu'est-ce que l'animal, l'angélique ou l'humain ? Pour quelle évolution, quelle résolution ?

En superposition à cela, quels sont nos états – sensoriels et conscients ? Comment les retourner s'ils sont difficiles ? Comment les perpétuer s'ils sont sains ? La Vie nous travaille toujours dans le sens de la Lumière…

Ainsi, pour nous, l'Arbre en devient-il thérapeutique. Sur la base d'une introspection mimétique avec lui ou encore sur le principe d'un entrainement de l’esprit, sans fin, en effet, nous pouvons le revisiter ou l’actualiser dans ses correspondances avec notre psycho-affectivité.

Dans sa manière sans cesse de faire naître, émerger ou apparaître, l'Arbre s'assume en tant que pourfendeur de la peur, du blocage et de la division. Ainsi, par le fait même de son instabilité, généralisée et acceptée, l'Arbre vital et (ré)générateur peut-il même être source d'adaptation, de mieux-être et de pérennité !

Suivant une flèche temporelle ascendante – celle de l’évènement –, s’auto-organisent successivement les pas de la matière, de la vie, de la pensée et du sens. Une évolution, fruit du travail intestin d’une substance non-duelle : celle du manifesté (la Vie – l’Organique – l’Animal) se développant sous l’effet du latent (le Nouveau – l’Information – l’Ange). Entre les deux, une attraction, une co-définition et une émergence en voie du milieu : celle de l’Homme, parcourant une échelle vertueuse allant de la Chute à l’Ontologie, en passant graduellement par la Réparation, la Synchronie et l’Oméga – en tant que finalité globale, intégrale de tous les horizons.

Au fil de l’impermanence des jours, un équilibre dynamique incessant à conforter – à dompter et à enrichir.

#7 #ontologie
#5 #information
#6 #oméga
#4 #vie
#3 #temps
#2 #réparation
#1 #chute

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II ] ANALYSE

A l’issue de ces trois mois d’écriture, ici à gauche, sur une toile d’araignée évolutive, la pondération de « mes forces » en termes d’intensité créatrice. Une évaluation selon une toute nouvelle grille de lecture psychanalytique ?

La Réalité₃ (le temps, la synchronie : l’action) s’est encore plus effondrée ; la Réalité₅ (l’ange, l’information : le dédoublement) s’est notablement affaissée ; la Réalité₆ (l’oméga, l’évolution : la vision) s’est étonnamment affaiblie ; tandis qu’avec vaillance, d’autres ont su résister – avec davantage d’ancrage, telle la Réalité₂ (la réparation, le puits de lumière : l’espérance) ou la Réalité₄ (la vie, l’animal : la régénérescence). La Réalité₁ (la chute, la séparation : la dépression) et la Réalité₇ (l’ontologie, le divin : l’éternité), au maximum polarisées, se retrouvent ici, chacune, dans un excès pas si assumé.

… « Mon empreinte » actuelle, existentielle.

Au terme de l’écriture, il est aussi à noter une évolution dans l’inspiration des textes : à savoir, dans la manière dont leur structuration interne – initialement collée à celle de l’Arbre – s’en est quelque peu progressivement détachée.

En effet, au fur et à mesure du travail, les frontières entre « les mondes » se sont progressivement floutées, estompées – en permettant l’entrée de plein pied via la poétisation d’une vie « vraie » - chaotique et sincère !

Petit à petit, la stricte adhérence aux sphères de l’Arbre s’est ainsi retrouvée atténuée, distanciée, puis véritablement transformée au profit d’un flux indifférencié de sentiments – devenus intermédiaires, complexes et ambigus. Un mix émotionnel au sein duquel, certainement, tout peut contenir tout.

Anika Mi – mars 24

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